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Au milieu des années 1980, désireuses d’offrir une réponse améliorée et coordonnée afin de lutter contre la violence conjugale, neuf agences offrant de l’hébergement, des programmes de counseling et de traitement à Thunder Bay ont formé le Groupe inter-agences de réponse aux agressions et à la violence faite aux femmes. L’emphase a été mise sur le partage d’information et la coordination des services dans les cas de violence conjugale. Plus tard, ce groupe est devenu le Thunder Bay Coordinating Committee Against Family Violence (TBCCAFV).

 

Dans les années 1990, le comité a développé un protocole relatif à la violence conjugale pour la Police de Thunder Bay et publié un répertoire des services pour les femmes victimes de violence. Il a aussi examiné la réponse du système de justice pénale à la violence faite aux femmes. Ceci consistait à identifier, surveiller et répondre aux enjeux liés à la violence conjugale dans un contexte de justice pénale. En 1997, le comité a produit « Linkages », un rapport qui cartographiait le système local de justice pénale et les services de soutien associés. En 1998, il a établi le programme de visites supervisées en partenariat avec le Lakehead Regional Family Centre (maintenant connu sous le nom de Children’s Centre Thunder Bay).

En 2001, nous avons adopté le nom et le sigle actuels. La même année, nous avons également redéfini notre mission, notre vision et nos valeurs, et lancé notre premier site Internet.

Tout au long de son cheminement, le comité a poursuivi son mandat. Ses membres ont offert de la formation aux travailleuses et travailleurs de la santé sur le protocole de lutte contre la violence faite aux femmes. Elles et ils ont créé un outil pour évaluer l’efficacité de la réponse coordonnée de la communauté à la violence faite aux femmes, et ont siégé au Comité consultatif du tribunal de violence familiale (Domestic Violence Court Advisory).

 

Grâce au soutien financier du Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires de l’Ontario (Programme de financement du plan d’action contre la violence familiale), nous avons produit : Traps and Gaps: An Effectiveness Assessment of the VAW Service System in Thunder Bay and District (en anglais seulement) en 2006-2007. Au même moment, une séance de planification stratégique proposée par Diane Walker a mené à une réforme de la structure du comité. Une nouvelle structure a été mise en place et de nouveaux membres ont été acceuilli.es autour de la table. Nos statuts constitutifs et nos lettres patentes en tant qu’organisme à but non lucratif ont été reçus en 2009. La même année, nous avons élaboré notre règlement administratif et notre manuel des politiques du conseil d’administration.

En 2010, un comité ad hoc pour situations à haut risque est formé dans le but de coordonner une réponse rapide en cas de violence conjugale où le potentiel de létalité est élevé et imminent. Distinct du Thunder Bay High Risk Domestic Violence Committee, le comité ad hoc agit comme un lieu d’échange permettant aux agences communautaires de communiquer entre elles, en toute confidentialité, ainsi qu’avec les services policiers, la cour et la communauté dans le but de renforcer ensemble la sécurité d’une femme et de ses enfants, tout en tenant responsable le conjoint ou ex-conjoint pour son comportement violent.

Aujourd’hui, le Thunder Bay and District Coordinating Committee to End Woman Abuse (TBDCCEWA) demeure une organisation indépendante, à but non lucratif, avec un conseil d’administration élu par un nombre grandissant de membres. Nous avons pour mandat/mission de travailler sans relâche à la complexe réalité de la violence faite aux femmes dans notre région.