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Faire un Plan

Planifier votre sécurité est essentiel, que vous décidiez de rester avec un partenaire abusif ou de le laisser. Préparer un plan de sécurité implique de faire des choses spécifiques pour augmenter votre sécurité et celle de vos enfants. S’il vous semble lourd de suivre ces étapes, vous pouvez obtenir de l’aide pour vous aider à créer un plan adapté à votre situation.  

COMMENT VOUS PROTÉGER LORSQUE VOUS VIVEZ AVEC UN PARTENAIRE VIOLENT. VOUS POUVEZ :

  • parler de l’abus à quelqu’un de confiance, qui ne vous jugera pas et ainsi avoir du soutien dans votre démarche;
  • évaluer le niveau de violence utilisé par votre partenaire dans le passé, par exemple, si le niveau augmente d’une fois à l’autre. Cela peut vous aider à estimer le type de danger auquel vous êtes confrontée;
  • dire à vos enfants que la violence n’est jamais acceptable et que ce n’est jamais leur faute, même lorsque c’est quelqu’un qu’ils aiment qui est abusif; 
  • éviter d’utiliser des appareils électroniques (cellulaire, ordinateur, tablette, etc) auxquels votre partenaire pourrait accéder. Vous pouvez obtenir de l’information en personne ou via des ordinateurs publics lorsque c’est possible. Cliquez ici pour plus de conseils sur la manière de vous protéger lors de l’utilisation de votre cellulaire et en ligne, et ici pour découvrir les informations cachées derrière l’interface Internet qui pourraient révéler l’historique de vos recherches ou vos projets;
  • planifier un lieu où vous réfugier en cas d’urgence, ainsi qu’un plan alternatif (ou « plan B ») au cas où votre partenaire découvre votre plan initial;
  • Plan a place to go to in case of emergency, as well as a backup location, in case your partner finds out your initial plan. Teach your children how to get help. Make sure to tell them not to get between you and your partner when there is violence. Plan a code word to signal them to get help or to leave.
  • apprendre à vos enfants comment appeler à l’aide. Assurez-vous de leur dire de ne pas se placer entre vous et l’agresseur en situation violente. Mettez en place un mot de code qui les préviendra d’aller chercher de l’aide ou de partir;
  • demander à vos voisins, ami.e.s et famille d’appeler la police s’ils entendent des bruits de violence et d’accueillir vos enfants s’ils cherchent refuge chez eux;
  • si i une dispute ou une situation violente se développe, vous réfugier dans un endroit que vous pourrez quitter rapidement (être près d’une porte, éviter d’être prise dans un coin); garder vos clés, votre cellulaire, votre argent et des copies de documents importants près de l’itinéraire de fuite que vous avez prévu.

COMMENT PRÉPARER VOTRE FUITE. VOUS POUVEZ :

  • contacter la police ou une maison d’hébergement pour femmes. Faites savoir à la police ou au personnel du refuge que vous avez l’intention de fuir une situation de violence et demandez de l’aide. Vous pouvez demander de parler avec un ou une policier.ère spécialisée dans les cas de violence faite aux femmes (les services de Police de Thunder Bay ont une unité spécialisée en violence conjugale);
  • si vous êtes blessée, même si vous ne croyez pas avoir besoin de soins médicaux, essayez de voir un médecin ou d’aller au service d’urgence afin que vos blessures soient documentées. Le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay a des infirmières spécialisées en matière d’agressions sexuelles et de violence conjugale. Vous pouvez demander de voir l’une d’elles;
  • rassembler les documents importants : pièces d’identité, cartes bancaires, documents financiers liés au patrimoine familial, dernière déclaration d’impôts, clés, médicaments, photos de l’abuseur et des enfants, passeports, cartes de santé, livre d’adresses et de téléphones, cellulaire et documents légaux (par ex. documents d’immigration, titre de propriété/location, ordonnances de ne pas faire et/ou engagements de ne pas troubler l’ordre public). Gardez ces documents dans un lieu sûr afin de pouvoir facilement les prendre avec vous. Vous pouvez aussi en faire des copies que vous confierez à quelqu’un de confiance;
  • consulter un ou une avocat.e et garder des preuves de violence physique (des photos par exemple). Vous pouvez tenir un registre de tous les incidents violents, noter les dates, les épisodes, les menaces et le nom de tous les témoins;
  • rassembler les photos, bijoux et objets de valeur sentimentale, ainsi que des jouets et autres objets réconfortants pour vos enfants que vous apporterez en lieu sûr à l’avance;
  • vider l’historique des appels de votre téléphone afin d’éviter que votre partenaire n’utilise la touche rappel.

QUAND VOUS PARTEZ, VOUS POUVEZ :

  • réclamer une escorte de la police, d’un.e ami.e, d’un voisin ou d’un membre de la famille afin d’être accompagnée au moment du départ;
  • contacter une maison d’hébergement pour femmes. Cet hébergement temporaire pourrait être plus sécuritaire qu’un lieu où votre partenaire pourrait venir vous chercher (comme un motel, chez votre sœur… ). De plus, la maison d’hébergement peut vous aider à vous réinstaller, à trouver un logement, du counselling pour vous ou vos enfants, etc.;
  • ne pas mentionner pas à votre partenaire votre projet de départ. Partez rapidement sans préavis; 
  • amener vos enfants avec vous.

APRÈS VOTRE DÉPART, VOUS POUVEZ :

  • aller au poste de police le plus proche et parler avec un ou une policier.ère spécialisé.e dans les cas de violence faite aux femmes; 
  • considérer faire la requête d’une « ordonnance de ne pas faire » (en anglais restraining order) qui pourrait vous protéger et protéger vos enfants de l’abuseur: par ex, la cour peut lui interdire d’entrer en contact avec vous, ou de se trouver dans votre rue…). Gardez-la avec vous en tout temps;
  • fournir à la police la copie de toute ordonnance que vous pourriez avoir à l’encontre de votre partenaire;
  • il serait important d’informer l’école ou la garderie de vos enfants de la situation et de leur fournir des copies de tous les documents pertinents comme les ordonnances de ne pas faire, les décisions relatives à la garde légale des enfants, etc.;
  • contacter un ou une avocat.e ou une clinique d’aide juridique pour savoir ce que vous pouvez faire pour vous protéger ainsi que vos enfants (cependant, il faut savoir que peu de cliniques juridiques offrent des services en droit de la famille);
  • créer une nouvelle adresse courriel et changer vos mots de passe (banque en ligne, cellulaire, comptes de médias sociaux et tout autre compte que vous pourriez avoir en ligne). Choisissez des mots de passe que votre partenaire ne pourrait deviner (par ex, ne pas choisir la date de naissance d’un enfant…);
  • utiliser les paramètres de sécurité pour tous les médias sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram, Flickr ou Pinterest;
  • faire attention à ce que vous partagez sur les médias sociaux et avec qui vous le faites. Votre partenaire pourrait ne pas voir votre « mur » et vos posts mais un.eami.e commun.e pourrait les partager sans s’en rendre compte. Prévoyez ce que votre partenaire pourrait faire avec cette information s’il l’avait en sa possession ;
  • considérer changer de fournisseur de service de cellulaire que vous pourriez avoir en commun avec votre partenaire. Vous pouvez vous procurer un nouveau cellulaire avec l’option identification de l’appelant ainsi qu’un numéro bloqué/non listé avec le fournisseur de service;
  • développer des stratégies d’auto-protection lorsque vous vous trouvez au travail, à la maison et dans la communauté ;
  • considérer expliquer la situation à votre superviseur.e et vos collègues, et leur demander d’appeler la police si votre partenaire se présente sur votre lieu de travail; 
  • demander la collaboration de vos voisins en cas d’urgence : ils pourraient d’appeler la police s’ils voient votre partenaire ou s’occuper des enfants au besoin;
  • éviter de fréquenter des endroits où votre partenaire saurait vous trouver, par ex, faire l’épicerie dans des magasins différents, changer de gym, de lieu de culte, etc.;
  • noter les agissements de votre partenaire (messages de menaces, posts Facebook, etc.). Vous pouvez les imprimer et les montrer à la police et à votre avocat.e comme preuve de harcèlement ou de violence qui continue même après la séparation.
CONTACTEZ FAYE PETERSON HOUSE OU LA MAISON BEENDIGEN, Marjorie House and Geraldton Family Resource Centre À TOUT MOMENT POUR OBTENIR DE L’AIDE ET PRÉPARER VOTRE PLAN DE SÉCURITÉ PERSONNALISÉ.
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